Comment qualifier Katmandu ? Comment décrire cette ville ?
Le comité d’accueil est là avec son directeur Dorjjee Sherpa et le fidèle Passang frère de Dawa. Nous sommes accueillis avec un magnifique collier de fleurs. Il est 18h30 à Katmandu, le groupe embarque avec les bagages dans un minibus qui nous conduit à l’hôtel.
L’arrivée en ville est un choc. La première image en sortant de l'aéroport est celle d'une circulation très dense de toutes sortes de véhicules hétéroclites : voitures, vélos, motos, taxis aux formes diverses (tempos :scooter à 3 roues, rickshaw : tricycle à 2 places). Comme il n’existe pas de code de la route, pas de feux rouges ou peu : c’est le plus fort qui l’emporte aux différents carrefours. Les camions et les bus deviennent prioritaires . Tout cela sans aucune agressivité, les népalais restent toujours souriants, paisibles et courtois en toutes circonstances. Il fait nuit et les rues sont tellement sombres qu'on s’imagine qu’une gigantesque panne de courant s’est abattue sur la ville au plus fort de son activité.Les véhicules n’ont pas d’éclairage, pas plus qu’il n’y a d'éclairage public dans les rues.Tout simplement parce que le réseau électrique n’est pas suffisant pour alimenter la ville. Il se trouve en panne un jour sur deux. Les grands hôtels ont d’ailleurs leur propre générateur.
Nous arrivons au Manaslu hôtel qui est l’un des plus beaux hôtels de la ville. Il est situé dans le quartier des ambassades, à deux pas du jardin de l’Ambassade de France.
On prend les clés des chambres, on pose les bagages et on va s’attabler à la salle de restaurant devant notre première bière Népalaise dont le nom ne s’invente pas : Everest.
On verra plus tard pour les sommets, mais demain c’est Katmandu qui nous attend.
Katmandu c’était une grande bourgade de 200 000 habitants en 1981 et aujourd’hui elle en compte environ 1,5 million. L’exode rural a entassé cette population ici dans l’espoir de trouver un travail, fuir l’insécurité des troubles provoqués par les Maoïstes en province. Dans cette ville rien n’a changé depuis 25 ans..
Les drapeaux de prière - lung ta - :








Quelques cairns marquent le passage. La présence de neige et de glace complique les choses, tous les coureurs sont à la peine. Pierre, à nouveau dans le gaz, se voit proposer une forme de remontée mécanique locale : le porteur qui porte le gros sac de Patrick lui emprunte l’un de ses bâtons et l’entraîne par le bras. 
Départ à 8h en marche groupée direction le Cho Oyu ou plutôt son camp de base.


A cet endroit est construit un hôtel unique en son genre le Yeti Mountain Home. Vous pouvez boire votre thé dans le salon de cet hôtel face à l’Everest. Le sentier qui va de Thame à Phakding à été crée pour rejoindre cet hôtel. Mais pour les moins courageux l’hélicoptère est un autre moyen d’y séjourner dans des chambres dotées d’une distribution d’oxygène.
Après le plateau descente très aérienne, le sentier se faufile adroitement à travers les barres rocheuses avec des escaliers empierrés mais abrupts et quelquefois verglacés. Le moindre faux pas serait définitif. Par contre, le décor est somptueux. Une longue traversée en balcons à la népalaise passe à travers cette vallée de Kyajo Ri peu fréquentée, qui surplombe Thamo et nous conduit a Thamé.





















