vendredi 20 novembre 2009

Bonus Katmandu : l'arrivée ...

Visiter le Népal sans séjourner à Katmandu est impossible, c’est le seul aéroport international. Mais Katmandu n’est qu’un petit reflet du Népal (*). Nous allons y séjourner 4 jours : deux jours avant notre départ pour le SoluKkhumbu et 2 jours au retour avant de revenir à Paris.


Comment qualifier Katmandu ? Comment décrire cette ville ?

L’arrivée à l’aéroport en briques de Tribhuvan ne se passe pas autrement que dans d’autres. Formulaires à remplir que l’officier d’immigration ne regarde même pas, taxe à payer et premier souci car un bagage a été perdu à l’arrivée de l’avion et cela retarde notre sortie de l’aéroport. En fait le nombre de tickets de bagages est différent du nombre de bagages car un coureur a déjà emmené le sien vers la sortie sans se soucier du règlement.
Le comité d’accueil est là avec son directeur Dorjjee Sherpa et le fidèle Passang frère de Dawa. Nous sommes accueillis avec un magnifique collier de fleurs. Il est 18h30 à Katmandu, le groupe embarque avec les bagages dans un minibus qui nous conduit à l’hôtel.
L’arrivée en ville est un choc. La première image en sortant de l'aéroport est celle d'une circulation très dense de toutes sortes de véhicules hétéroclites : voitures, vélos, motos, taxis aux formes diverses (tempos :scooter à 3 roues, rickshaw : tricycle à 2 places). Comme il n’existe pas de code de la route, pas de feux rouges ou peu : c’est le plus fort qui l’emporte aux différents carrefours. Les camions et les bus deviennent prioritaires . Tout cela sans aucune agressivité, les népalais restent toujours souriants, paisibles et courtois en toutes circonstances. Il fait nuit et les rues sont tellement sombres qu'on s’imagine qu’une gigantesque panne de courant s’est abattue sur la ville au plus fort de son activité.
Les véhicules n’ont pas d’éclairage, pas plus qu’il n’y a d'éclairage public dans les rues.Tout simplement parce que le réseau électrique n’est pas suffisant pour alimenter la ville. Il se trouve en panne un jour sur deux. Les grands hôtels ont d’ailleurs leur propre générateur.
Nous arrivons au Manaslu hôtel qui est l’un des plus beaux hôtels de la ville. Il est situé dans le quartier des ambassades, à deux pas du jardin de l’Ambassade de France.
On prend les clés des chambres, on pose les bagages et on va s’attabler à la salle de restaurant devant notre première bière Népalaise dont le nom ne s’invente pas : Everest.
On verra plus tard pour les sommets, mais demain c’est Katmandu qui nous attend.
Katmandu c’était une grande bourgade de 200 000 habitants en 1981 et aujourd’hui elle en compte environ 1,5 million. L’exode rural a entassé cette population ici dans l’espoir de trouver un travail, fuir l’insécurité des troubles provoqués par les Maoïstes en province. Dans cette ville rien n’a changé depuis 25 ans..

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