Après avoir terminé la course nous voici de retour à Katmandu. Après autant de jours sans voiture et sans bruit cette agitation nous rend complètement abrutis.
Katmandu nous aimante à nouveau, mais on fractionne nos sorties beaucoup plus qu'à l'aller.
Le petit déjeuner se prolonge tellement à l’hôtel qu’Isabelle se trouve mal. Elle doit prendre l’air dans le jardin pour retrouver ses esprits. On part tard dans la matinée à la recherche des derniers cadeaux : baume du tigre, savon au lait de yack (nak) , sachets de thé. On fait broder spécialement le T shirt pour la petite nièce mais aussi des écussons souvenirs du Kala Patthar.
Nous sommes tous les quatre amaigris et affamés ; par contre on ne veut plus manger de riz ni de pâtes dont nous avons été rassasiés pendant 15 jours. Ce midi on tente pizza. Les pizzas que l’on nous sert sont énormes mais on les englouti de façon étonnante. La montagne ça creuse !...
Passage chez Pilgrim’s (la Fnac locale), on termine la soirée au Kilroy’s dans Jyatha. C’est un restaurant énorme tout en terrasses et plantes vertes tenu par un anglais sorti tout droit de l’armée des indes. Les clubs sandwich y sont excellents mais ce soir c’est la viande qui nous tente. Sirloin steack frites et ragoût de bœuf au menu. Petit moment de bonheur.
Une cérémonie est organisée dans les jardins de notre hôtel afin de proclamer les résultats de cette deuxième édition du SolukHumbu Trail. Chacun reçoit son trophée et Dawa nous fait un petit discours ainsi qu'un représentant local de l'équivalent de notre ministère des sports. Dernier jour à Katmandu, nos pensées sont de plus en plus tournées vers Paris et vers ceux qui nous attendent. On pense aussi à ce que l’on va faire en arrivant.
Un dernier déjeuner à l’hôtel Radisson tout proche, sieste dans les fauteuils du salon et puis c’est le minibus, l’attente à l’aéroport, les avions et l’arrivée à CdG . Le retour à la vie occidentale prendra un peu de temps (17h). Une pensée pour tous ceux avec qui nous avons partagé tous ces moments et qui doivent replonger dans la vie active.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire