jeudi 19 novembre 2009

Dictionnaire népalais ...

Les chortens ou stupas : Tantôt empilements de pierre ou structure architecturale bouddhiste, ces monuments religieux renferment quelquefois en leur cœur une relique du
Bouddha. Ils se retrouvent tout au long du parcours et des villages traversés.

Les drapeaux de prière - lung ta - : Suspendus à flanc de collines, accrochés aux sommets, ils flottent et battent au vent en permanence. Sur ces drapeaux sont inscrits des invocations bouddhistes –généralement : om mani padme hum-, qui sont envoyées vers Dieu à chaque battement. Ils portent souvent l’image d’un cheval ailé car, dans la cosmologie sherpa, les chevaux sont des animaux sacrés auxquels on attribue la capacité de transmettre les prières au ciel avec une grande rapidité. Le terme sherpa pour désigner ces drapeaux lung ta signifie littéralement « cheval de vent ».
Cairn : amas artificiel de pierres permettant de baliser un sentier, marquer un sommet, un site funéraire.
Moulin à prières - mani korlo - : C’est un cylindre rempli de mantras et tournant librement autour d’un axe ; actionner un moulin à prière selon la croyance bouddhiste a la même valeur spirituelle que de réciter la prière du mantra. On fait tourner le moulin avec la main droite dans le sens des aiguilles d’une montre afin de permettre la lecture du mantra dans le bon sens. Les plus gros moulins peuvent atteindre plus d’un mètre de diamètre.
Mantra : Le mantra est une formule condensé formée d’une série de sons répétés de nombreuses fois suivant un certains rythme. Le mantra est basé sur le pouvoir du son, c’est ce son qui produit un effet bénéfique de par sa répétition. Le mantra est commun dans l’hindouisme, le bouddhiste mais aussi dans le judaïsme.
Les murs - mani - : Empilés au milieu des chemins, ces murs de petites pierres plates soigneusement gravées en caractères sanscrits, formulent l’invocation des bouddhistes tibétains.
Ces pierres forment des murets longs et bas. Le protocole bouddhiste exige qu’on les contourne par la gauche. Les anglais s’en seraient t-ils inspirés pour la mise en place de leur code de la route ?
Les Yaks : On croise régulièrement ces grosses bêtes mais ce sont plus souvent des dzos ou dzopkyo , c'est-à-dire des mâles issus du croisement d’un yak et d’une vache.Le dzom est une femelle issue du même croisement. Aucuns ne se reproduisent. Le nak est la femelle du yak.
Monastère de Tengboche : En descendant vers Lukla on découvre ce monastère reconstruit récemment après sa destruction par un incendie. A 3800 m, le monastère de tengboche est le plus vaste et plus important monastère bouddhiste du Khumbu.
Katas : Foulards de soie blanche souvent remis à l’occasion d’une cérémonie. Les coureurs duSolukhumbu se verront remettre les Katas par le maire de Jiri lors du départ de la course, par Dawa à l’arrivée à Lukla et par Dorjee Sherpa à Katmandu lors de la cérémonie des résultats.
La Dudh Kosi : On traverse cette rivière de nombreuse fois puisqu’elle coule du lac de Gokyo jusqu’après Karicola . On la rencontre depuis l’étape Taksindu-Karicola jusqu’au retour. C’est cette rivière que l’on traverse en descendant du monastère de Tengboche. L’autre rivière la Both kosi river longe depuis la fourche de Namche Bazar Thame, Marulung et descend de la frontière du Tibet par le col de Nagpa La.
Lukla : Village planté sur un petit plateau à 2800m d’altitude, la courte piste à été construite sur les recommandations de Sir Edmund Hillary (vainqueur de l’Everest en 1953 avec Tensing Norgay) afin d’acheminer les fournitures nécessaires à ses projets humanitaires.
Kala Patthar : Après l’ouverture (en 1948 ) des frontières du Népal, l’alpiniste anglais Tilman explorait en 1950 le Khumbu. Il cherchait une nouvelle voie sur l’Everest, les précédentes tentatives ayant eu lieu côté tibétain, telles celles d’Irvine et Mallory en 1924. Tilman au cours de ses pérégrinations monta sur une bosse herbeuse d’apparence sombre et baptisée Kala Patthar (rocher noir en hindi). C’était un magnifique belvédère sur l’Everest qui lui permit de découvrir la combe West (ou West cwm) qui sera la voie pour l’expédition victorieuse en 1953 et reste la voie la plus empruntée pour réussir le sommet à 8848m
Gorak Shep : 5150 m probablement le lieu habité le plus haut au Népal.
Gokyo : Ce village écrin blotti entre son lac sacré et l’immense glacier Ngozumpa recouvert de pierres est l’étape de la haute route de l’Everest entre Cho La et Renjo La, les deux très hauts cols qui en donnent l'accès.
Sentier de Kongde: C’était tout juste une sente qui grimpait vertigineusement du fond de la Dodh Kosi à des alpages délaissés, c’est aujourd’hui le plus beau et le moins parcouru des chemins du Khumbu pour profiter d’un panorama exceptionnel face à l’Everest. La création de ce sentier fait suite à la construction du superbe Yeti Mountain Home (www.yetimountainhome.com) où les clients arrivent par helicos et où les chambres sont sous oxygène.
Khumjung : Le village au dessus de Namche et sa Hillary school.
Dormir, Manger : On dort dans des lodges. Les lodges du Khumbu on plusieurs particularités en commun :
  • Ils sont tous équipés dans le « dining room » d’un poêle en fer chargé à la bouse de yak séché. La bouse de yak brûle mal dans les bonnes conditions et encore moins bien dans un air raréfié d’oxygène ; la fumée acre et dense se répand dans l’ensemble du lodge et enfume en permanence le contenu de vos sacs et ce que vous avez sur le dos.
  • Les sanitaires. La douche, lorsqu’il y en une est rarement chaude et le débit de la pomme laisse penser que le robinet est fermé mais qu’il y a une fuite.
  • Les toilettes sont souvent un abri tôlé suspendu en bout du couloir et un tout-à-l’égout se résumant à un bidon rempli d’eau et une brosse sur un WC à la turque.

On mange local - comment faire autrement, lorsque tout arrive à pied ou à dos de yak - Dal bath (riz et lentilles avec sauce parfois poulet) Porridge,tsampa, chapatis,
Les chocolats restent l’extra du soir à partager, mais attention aux dates de péremption car trop c’est trop.
Se déplacer : A pied, bien sûr, puisque les routes carrossables s’arrêtent à Jiri et que seul Lukla et Phaplu possède une piste d’atterrissage. Les temps de déplacement sont largement majorés y compris à faible altitude car les chemins orientés d’Ouest en Est coupent les vallées et rivières orientées Nord Sud.
Orthographe : Difficile de s’y retrouver sur les cartes.De nombreux noms sherpa sont souvent orthographiés de façon incongrue (Tengboche- Tengpoche-Thyangboche). Le sherpa est une langue orale à la différence du tibétain, les occidentaux procèdent donc de manière phonétique avec le résultat que l’on connaît.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Champions : terme utilisé par Laure et beaucoup d'autres pour désigner les 3 + 1 mousquetaires et tous les autres trailers du Solukhumbu ! : )