dimanche 18 octobre 2009

3ème étape – Marc au camping !

Jumbesi (2680 m) – Konglemadanda (4300 m) – Beni (3900 m)
23 km - D+ 1400 m / D- 535 m - 5h 30 et 6h30 de course

Le porridge s'imposant au petit déjeuner, on est bien obligé de s'y mettre pour absorber des calories mais on apprécie plus l'omelette et les chapatis (galette de farine de blé) qui l'accompagnent.
Départ à 7h 30 sur la partie "roulante" de 4 km puis on attaque la montée en lacets dans la forêt, très agréable, pour une fois. On arrive à un col à 4000 m ; on croit la montée terminée mais en fait le chemin est interminable avant que l'on arrive à l'altitude max de 4300.
Pierre et Isa cheminent en tête. C'est cool pour Pierre alors qu'Isa est moins confortable que la veille. Marc est dans le dur dans la montée alors que Patrick qui l'accompagne se sent bien.
Il n'en sera pas de même dans la descente très technique, avec éboulis de pierres, eau… Il tombe par deux fois mais pas de bobo majeur.

Arrivée à Béni. Tiens, une première : on dort sous des tentes, près du torrent.

Pierre et Isabelle font leur toilette dans le torrent en attendant Marc et Patrick. Finalement, il fait trop froid pour attendre encore et on obtient l'accord de Dawa pour pouvoir intégrer le camp mais que l'on soit enregistré tous les quatre en même temps sur le temps du dernier arrivé.

La logistique est impressionnante : on est au milieu de nulle part mais une fois de plus, soupe et boissons chaudes nous attendent. En attendant que les tentes soient montées, on se réfugie dans les restes d'un chalet d’alpage qui sert de quartier général à l'équipe de cuistos.

L'après-midi avance lentement. La brume a envahi notre campement et il fait froid. Une fois nos tentes installées (2 par 2) on se regroupe pour se réchauffer. On a tous 5 épaisseurs sur le dos. Pendant ce temps, les porteurs et quelques coureurs improvisent un match de foot. On est à 4000 mais manifestement, ça ne les gêne pas !

On se rend compte jour après jour que l'on n'a pas la même vision de la course que le reste du groupe. On est les seuls à l'aborder en touristes, les autres sont focalisés sur le chrono et le classement. D'ailleurs, notre souhait d'avoir tous les 4 le même temps et le même classement surprend.

Le dîner est servi à 17 h dans les murs d'une bergerie bâchée pour l'occasion. C'est très inconfortable, à même le sol, serrés les uns contre les autres et avec les pierres du mur qui nous rentrent dans le dos. Au menu, soupe et spaghettis sauce tomate.

Programme du lendemain : lever 5 h, petit dej 5h30 et départ 6h pour monter à 4500 m.

A 19h30, tout le monde est au "lit". Début de l'enfer : froid, humidité, -10°C. Nuit ponctuée par le zip des fermetures éclair des duvets et tentes. Pierre a mal a la tête, il se lève régulièrement pour prendre l'air. Isa fait également de l'insomnie. Marc et Patrick s'en sortiront mieux ! Les sorties nocturnes sont l’occasion de voir une nuit étoilée comme jamais vue ailleurs, il n’y a vraiment aucune pollution lumineuse.
Mais la nuit sera longue.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

en ce qui concerne la vision de la course je ne suis pas d accord.peu de coureur ont courru avec le chrono dans la tete.!!!!!!!!!!!!!!je ne peux pas laisser dire ca
jeremie